
EXPOSITION A LA REALITE VIRTUELLE
De quoi s'agit-il ?
La Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle (TERV) est une approche novatrice qui tire parti de la technologie de pointe pour traiter de manière efficace et durable les phobies et les troubles anxieux. Elle repose sur le principe de l'exposition progressive et contrôlée aux situations ou aux stimuli qui déclenchent l'anxiété.
La réalité virtuelle permet d’immerger l’utilisateur dans diverses situations de lieux ou d’espaces où il pourra se déplacer et interagir.
En tant que thérapeute, j'ai le contrôle sur le scénario d’exposition et peux en effet modifier certains éléments de l’environnement, ajouter ou retirer des stimuli (visuels, sonores) ou programmer des interactions.
L’objectif premier est de reproduire des environnements difficilement accessibles durant un accompagnement. Grâce à cette technologie, de nouvelles perspectives, alors limitées par la réalité du terrain, s’offrent désormais : aéroport pour la peur de prendre l'avion, routes pour les peurs liées à la conduite automobile, présence d'insectes faisant l'objet de phobies, etc.
Cas d'utilisation
Troubles anxieux et phobies (insectes et animaux, vertige, parler en public, conduite, phobies scolaire, sociales..) en s'exposant de façon progressive et sécuritaire à des situations anxiogènes.
Traumatismes
Addictions comportementales ou à différentes substances (tabac, alcool..). En effet, grâce à des stimuli synthétiques placés dans les environnements, les personnes en situation d’addiction pourront travailler sur leur craving* (envie irrépressible) afin d’atténuer la réponse de consommation.
Troubles du comportement alimentaire
Bien-être : relaxation, respiration, amélioration de douleurs physiques, gestion des émotions : pour développer lâcher prise, confiance en soi et sérénité
N'hésitez pas à me contacter pour évoquer votre problématique personnelle.
Pour tout le monde ?
Les enfants, adolescents, adultes et personnes âgées peuvent bénéficier d’une Thérapie par Exposition à la Réalité Virtuelle. Des restrictions existent cependant concernant :
– Les enfants de moins de 4 ans car le cristallin n’est pas encore totalement formé
– Les personnes épileptiques
– Les femmes enceintes (mesure de précaution prise par absence de données médicales concrètes)
– les personnes souffrant de troubles psychotiques en phase de décompensation.






















Les avantages
Et concrètement, comment ça se passe ?
Les premières séances sont d'abord consacrées à l'écoute de la personne, à la détermination de l'objectif et à l'apprentissage de la gestion des émotions. Ensuite, le patient commence à être exposé progressivement à ce qu'il redoute grâce à la réalité virtuelle.
Il n'est pas possible de déterminer à l'avance le nombre de séances nécessaires. Cela peut varier en fonction de la problématique, de la motivation de la personne, du degré d'anxiété ressenti au départ...


Et les résultats ?
Le taux de réussite est supérieur à 80%
(source : Dr Eric Malbos, psychiatre et chercheur au CHU de la Conception à Marseille
Des risques ?
Le seul risque lié à l’usage de la réalité virtuelle est le cybermalaise. Ce terme désigne un ensemble de maux, très proche du mal des transport, pouvant être ressenti durant ou après l’immersion. Les cybermalaises sont sans conséquences délétères sur le long terme et ne concernent qu’environ 10% des personnes. Ils sont induits par des mouvements trop rapides ou par un décalage entre les déplacements du corps perçus par le sens de l’équilibre et ceux perçus par la vision.
Ce syndrome s'amenuise généralement au cours des séances.